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La gestion privée des radars mobiles : des résultats tout sauf confidentiels !

L’une des mesures préconisées par le CISR (conseil interministériel de la sécurité routière) était de nouer des partenariats à long terme avec les sociétés qui, par leur activité, peuvent concourir à la sécurité routière (mesure n°18).

 

Les automobilistes n’attendaient pas pour autant que ces partenariats soient utilisés à leur insu pour augmenter la durée d’utilisation des radars mobiles embarqués. En effet, ces radars sont sous-exploités aux yeux des pouvoirs publics : ces véhicules roulent en moyenne moins de 2 heures par jour, en raison du manque d’effectif au sein des forces de l’ordre.

 

Si la durée d’utilisation vient à être augmentée, il va sans dire que le nombre d’automobilistes qui seront verbalisés sera évidemment plus important.

 

S’il y a plus de verbalisations, ce sera donc toujours plus d’avis de contravention dans les boîtes aux lettres des contrevenants et donc plus d’amendes à payer. Il y aura évidemment plus de retours dans les caisses de la Trésorerie.

 

Le leitmotiv des autorités publiques compétentes en matière de sécurité routière est d’enrayer la hausse de la mortalité routière. Le secrétaire d’Etat à la sécurité routière Emmanuel BARBE, quant à lui, a rappelé, que la possibilité d’augmenter les contrôles de vitesse en raison de la gestion privée des radars mobiles embarqués dans des véhicules banalisés était effectuée pour permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur des contrôles d’alcoolémie et de stupéfiant.

 

A partir de janvier 2017, les voitures équipées d’un radar embarqué et qui peuvent flasher en roulant pourront donc être conduites par des salariés d’entreprises privées. Les véhicules (Renault Mégane, Citroën Berlingo, Peugeot 208, Dacia Sandero Stepway…) demeureront en revanche la propriété de l’Etat. Aujourd’hui, 319 de ces voitures roulent déjà sur nos routes.

 

A l’horizon 2017, il semblerait bien que les seuls automobilistes qui seront à l’abri du flash de radars intempestifs seront bel et bien ceux qui se trouvent à l’intérieur de ces dispositifs de radars embarqués.

Les radars de stop : arrêt sur image !

Le 1er radar de stop vient d’être déployé en France dans la commune de Yerres dans l’Essonne. Il ne s’agit pas à proprement parler un radar. Il s’agit en fait, d’un système quasi-autonome qui analyse les images filmées par deux caméras et sélectionne les automobilistes qui n’ont pas stoppé leur véhicule de façon franche :

C’est-à-dire un temps d’arrêt qui correspond à une durée raisonnable (1 à 2 secondes) pour regarder à droite et à gauche.

A charge au service de maintien de l’ordre de visionner les images suspectes dans une salle de contrôle et de dresser un procès-verbal pour chaque infraction commise.

Si l’infraction est bien confirmée, elle occasionnera une perte de 4 points sur le permis de conduire ainsi que l’envoi d’un avis de contravention pour une amende de 90 euros.

En cas de réception d’un avis de contravention pouvant occasionner des retraits de points sur votre permis de conduire : n’hésitez pas à vous rapprocher de nos juristes en droit routier afin de contester vos infractions et ainsi d’éviter une perte de points.

Le top 50 des radars : des résultats qui déchantent

Le top 50 des flashs de radars automatiques vient de paraître, on y apprend que les automobilistes se sont fait flasher en roulant plus vite en moyenne en 2015, que comparativement en 2014. Le nombre d'automobilistes flashés est passé de 20,24 Millions en 2014 à 20,37 millions en 2015 ce qui représente une hausse significative qui doit inviter chaque automobiliste à se rapprocher de  Défense-Permis.com en vue de conserver ses points de permis de conduire en cas de réception d'avis de contravention pour excès de vitesse par exemple.

 

Parmi les grands « gagnants » régionaux de ce top on peut citer les radars de Givors, Vénissieux et Saint-Étienne (classés respectivement 22eme,32eme et 39eme du classement) qui comptabilisent à eux seuls plus de 132 000 flashs par an , pour des automobilistes qui seront eux, toujours perdants sur leurs capital de points de permis de conduire.

 

Au niveau national c'est plus de 13 millions d'avis de contravention envoyés pour seulement 1,5 % de contestation, au vu de la faiblesse de ce taux, il est évident que l'automobiliste serait bien avisé de contacter Défense-Permis.com pour faire défendre ses droits en cas de flash pour excès de vitesse.

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